Un petit topic sur ce jeune artiste Clermontois qui vient de sortir son premier disque :
The last
memories of my old house après un premier EP
Just an arrow in the skin
of a bear et le single Each Day :
Plein d'infos ICI
Ou encore ICI
Beaucoup de choses sur le net suite à la sortie du disque :
Par exemple une ITW et deux sessions pour le Hiboo : http://www.le-hiboo.com/16534-rencontre-avec-zak-laughed
Une garden session pour l'express : http://www.lexpress.fr/culture/musique/a-l...hed_783348.html
Une review parmi tant d'autres : http://www.goutemesdisques.com/chroniques/...my-old-house-1/
Et l'article paru dans les Inrockuptibles de cette semaine de rentrée : Ici et Là
Zak
a joué deux titres dont une reprise de Lou REed, Walk on the wild side
sur France Inter dans l'émission le Fou du Roi animée par S.Bern : http://sites.radiofrance.fr/franceinter/em...ex.php?id=82412
Sa Bio :
ZAK LAUGHED
« The Last Memories of My Old House », sortie le31 août 2009.
(3ème Bureau / Wagram)
En 2008, alors que sa discographie se résume à un CD-R accompagné d'une
pochette en liège, Zak Laughed (traduction phonétique de son prénom
Zachary) remporte un concours de reprises organisé pour les 30 ans du
label anglais Rough Trade en revisitant le « The End Has No End » des
Strokes. Il a ramené cette décharge d'adrénaline à sa plus simple
expression guitare-voix, l'a ralenti et lui a insufflé un supplément
d'innocence. Il faut dire que les New-Yorkais portent chance à cet
originaire de Clermont-Ferrand : 6 mois plus tôt, il rendait hommage à
« Sunday Morning » sur un 45 tours offert aux acheteurs de la
compilation « L'Auvergne revisite le Velvet ». Mais son talent est loin
de se limiter à s'approprier les chansons des autres. D'ailleurs, en
2009, il a décidé de le montrer en publiant son premier album, qu'il a
intégralement composé. Il faut dire que depuis l'an dernier, Zak a
beaucoup changé puisqu'il vient de souffler... sa quinzième bougie. Il
n'est pas besoin de remonter à Elvis pour trouver des cas probants de
précocité musicale : il suffit par exemple de se souvenir de
l'Australien Ben Lee qui, à 14 ans, enregistrait avec ses Noise Addict
des hommages à ses artistes préférés : Jonathan Richman, Evan Dando ou
The Pixies. Ou du jeune Adam Green, débauché à l'âge de 12 ans par sa
baby-sitter Kimya Dawson pour former The Moldy Peaches. Autant
d'exemples qui démontrent que le talent n'est pas une affaire
d'expérience, mais plutôt d'intuition. Celui de Zak se révèle quand un
oncle bien inspiré lui offre un ukulélé sur lequel il compose ses
premières chansons. Puis il passe du ukulélé à la guitare, de la
guitare au banjo, du banjo à l'harmonica, et de l'harmonica au piano.
Mathias et Stéphan du groupe Dionysos, qu'il aborde après un concert,
l'encouragent à persévérer. En s'améliorant, ses chansons voyagent :
elles passent entre les mains de Didier Veillault, (directeur de la
Coopérative de mai, principale salle rock du Centre) qui lui offre sa
première scène, puis entre celles de Denis Clavaizolle (collaborateur
de JL Murat), qui l'accueille dans son studio. Un petit réseau commence
à se créer autour de Zak : il se rapproche du groupe Cocoon et du label
Kutu Folk (Delano Orchestra, St Augustine...). Sa réputation s'étend
même jusqu'à... Annecy, où Coming Soon défend la même esthétique
musicale.
« The Last Memories of My Old House », le titre de
l'album de Zak, illustre bien sa principale source d'inspiration : sa
vie d'adolescent. A commencer par découvrir les secrets de la maison
qui l'a vu grandir et qu'il a dû quitter quand ses parents ont déménagé
de la campagne vers la ville. Toutes ses chansons ne fonctionnent pas
sur ce mode nostalgique : le regard qu'il porte sur l'existence est
souvent empreint d'ironie, voire d'absurdité. Ce fan de Glen Baxter
n'est pas aussi innocent que sa voix non muée pourrait le laisser
croire. Il a aussi bien lu la presse musicale que les classiques de la
littérature américaine, écouté les vinyles de son père qu'envoyé des
demandes d'amitié sur myspace. Son anglais, il n'a pas eu besoin de
traverser la Manche pour le perfectionner : il s'est simplement lié
d'amitié avec les membres anglophones des Elderberries, groupe de la
scène clermontoise dont il a débauché le batteur. Autant de facteurs
qui ont contribué à son épanouissement rapide : en novembre dernier, il
faisait le lever de rideau du Festival des Inrockuptibles à la Cigale.
Il serait injuste de ne voir en Zak qu'un fan accompli. Par son
écriture malicieuse, comme par le choix de son instrumentation composée
majoritairement d'instruments acoustiques, il se rattache à la
tradition du folk, auquel il apporte un sang neuf : celui d'un apprenti
zélé qui surprend par la rapidité avec laquelle il assimile des
recettes qu'il adapte à son époque, et par la décontraction royale
qu'il affiche. Cette année, il effectuera sa rentrée en deux temps.
Début septembre, il rentrera en première. Mais quelques jours plus tôt,
son premier disque sera sorti dans le commerce. L'histoire dira
laquelle de ces deux étapes le marquera le plus, mais pour le moment,
laissons-là s'écrire en lettres rondes. Quand Zak a ri, on a tous à
nouveau 15 ans.
Suivez la suite des aventures de Zak Laughed sur myspace : http://www.myspace.com/zaklaughed
Ecoutez son EP et son album ici :
http://www.deezer.com/fr/#music/zak-laughe...ld-house-383831
Le Clip de Each Day :